Récits de nos voyages, aventures et découvertes à travers le monde

vendredi, avril 15, 2005

Le plaisir de passer inapercu

J'aime bien le moment où on devient tellement à l'aise dans un ville qu'on ne passe plus pour des touristes. C'est maintenant le cas pour nous à Santiago. Après tout, ça fait 5 jours qu'on passe ici depuis le début de notre voyage, et ça commence à se faire ressentir: en explorant la ville aujourd'hui (c'est Benoit qui écrit, car Marie-Andrée est partie se faire coiffer en prévision du mariage de Fernando et Loretto, qui aura lieu ce soir), j'ai dû me faire arrêter au moins 5 fois par des passants pour me faire demander l'heure, les directions, etc. Le plus drôle, c'est que j'avais chaque fois la réponse, mais c'était marrant de voir la face étonnée des chiliens quand je leur répondait dans mon espagnol teinté d'un accent inconnu pour eux... J'ai bien l'impression que de donner l'impression de savoir où on s'en va, et surtout d'avoir les traits européens inspire confiance, et c'est en partie pour ça que les gens nous arrêtent sur la rue pour nous poser leurs questions. Le Chili a beau être une société très métissée, les plus riches içi semblent avoir les traits plus espagnols qu'autochtones, et moi et Marie-Andrée passont facilement pour des espagnols (la grand-mère de Loretto, quand je l'ai rencontrée, trouvait d'ailleurs que j'avais l'air chilien!). D'ailleurs, à ce qu'il paraît, même mon accent me fait passer pour un espagnol (d'Espagne). Mais bon, à mon vocabulaire limité, ils s'aperçoivent bien que ce n'est pas le cas....

En tout cas, c'était fort agréable de me balader à travers la ville aujourd'hui en sachant où je m'en allais, et en passant pour quelqu'un de la place...